Sharpei "blog" Connection

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mercredi 10 mars 2010

Le chien et son flair

Dans le numéro de mars de Science & Vie, il y a un entrefilet sur le flair du chien. Des chercheurs ont simulé l'écoulement de l'air qui se produit lorsque le chien inspire. Il s'avère que les odeurs se séparent du flux respiratoire : l'oxygène prend un chemin qui débouche sur le pharynx alors que les molécules aromatiques sont piégées dans le cornet nasal supérieur, qui se situe à l'arrière de la cavité nasale. Le cornet nasal est une structure osseuse enroulée tapissée de capteurs olfactifs. Chaque narine va recevoir ses propres échantillons aromatiques, le chien va alors pouvoir déterminer avec plus d'efficacité la direction à prendre pour suivre une piste. Chez les primates, comme l'homme, cette capacité est inexistante.

jeudi 18 février 2010

Votre chien vous reconnaît-il ?

Sur la page d'accueil du site de la SFC (société francophone de cynotechnie) figure un lien vers une présentation concernant un sujet surprenant : le chien est-il capable de discriminer les visages ? Je vous invite à parcourir ce bref exposé pour en avoir une idée. http://www.sfcyno.com/archive-2010/...

Les expériences sur les facultés cognitives des animaux, d'autant plus sur celles des chiens, ne sont pas évidentes à mettre en place. L'humain est forcément présent mais doit se garder de toute interaction qui pourrait fausser les résultats. En tout cas on en peut qu'être enthousiaste sur le fait que ce genre d'expériences se multiplient ces dernières années pour nous permettre d'en apprendre davantage, preuves scientifiques à l'appui, sur les chiens qui, enfin, ne sont plus considérés comme des animaux dégénérés car vivant au sein de nos sociétés humaines.

Lien vers la société francophone de cynotechnie : http://www.sfcyno.com/

vendredi 12 février 2010

Couleur et pigmentation

Dans l’AKC Gazette de décembre 2009, le Shar-pei club américain apporte quelques précisions concernant leur standard du shar-pei, et plus particulièrement les couleurs admises et la pigmentation.

Voici un petit résumé de l'article.

Les nombreuses couleurs et différents types de poils du shar-pei peuvent être source de confusion. Selon le standard, le shar-pei doit avoir une couleur unie, un ton plus ombré le long du dos et sur les oreilles étant toléré, du moment qu’il s’agit d’une nuance de la couleur du reste de la robe du chien et qu’il n’y ait aucun motif particulier.

La couleur « sable » (que l’on appelle « fauve charbonné » en France) est une couleur admise. Il s’agit d’une robe de couleur uniforme, quelle qu'elle soit, dont certains poils ont leur extrémité plus foncée, souvent noire. Il doit y avoir peu de variation sur la couleur générale de la robe.

Il peut y avoir confusion entre la couleur sable (fauve charbonnée), qui est acceptée, et d’autres patrons de robe disqualifiant. Par exemple la robe noire et feu (quatroeillée) que l’on trouve chez les dobermans ou rottweilers et la robe à manteau que l’on retrouve chez le berger allemand, constituent des défauts chez le shar-pei.

L’astuce consiste à se dire que s’il est difficile de trouver un motif particulier, c’est qu’il s’agit d’une couleur acceptable. Rappelez-vous que les shar-pei noirs peuvent apparaître bruns ou rougeâtres après des expositions au soleil, sans que cela ne forme un motif particulier.

Le shar-pei doit avoir une pigmentation noire. Les chiens dilués peuvent aussi avoir des nuances de couleur comme vu plus haut, cependant ils ont une pigmentation en accord avec leur couleur, sans pigment noir.

Toutes les couleurs citées dans le standard sont équivalentes, qu'elles soient diluées ou non, et doivent être jugées de manière égale. Le standard indique aussi que les chiens couleur crème non diluée peuvent avoir la truffe couleur brique. Il est important de noter qu’aucune couleur n’est préférée à une autre.

Le nom shar-pei signifie littéralement « peau de sable » ou « poil semblable au papier de verre », il s’agit d’une caractéristique de la race. Chaque examen individuel devrait inclure une appréciation de la texture du poil.

jeudi 11 février 2010

Contrainte et détresse respiratoire

Des événements tristes et douloureux nous rappellent parfois combien nos shar-pei peuvent être fragiles, surtout lorsqu’ils sont stressés. Récemment, un shar-pei est décédé au cours d’une séance d’éducation contraignante. Il semblerait que le stress ait provoqué un arrêt cardio-respiratoire. Jeff Vidt le rappelle dans son guide de la santé du shar-pei : « Il ne tolère pas beaucoup les contraintes physiques excessives et peut facilement déclencher une détresse respiratoire. »

Arrêtons de vouloir à tout prix soumettre nos chiens. Là où certains ne voient que dominance, il n’y a parfois qu’incompréhension, malaise ou crainte. Ce n’est pas parce qu’un chien n’aime pas se laisser manipuler, ne veut pas se mettre sur le dos ou tout simplement n’obéit pas, qu’il est dominant.

Face à un « professionnel » ou quelqu’un qui semble en savoir plus que nous, nous n’osons pas forcément émettre des objections. Si quelque chose vous dérange, face à un éducateur ou un vétérinaire, si vous voyez que votre chien commence à paniquer, monte en pression…. arrêtez tout et laisser souffler votre chien. Puis demandez-vous s’il n’y a pas une autre méthode pour arriver à vos fins.

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