Dans le numéro de mars de Science & Vie, il y a un entrefilet sur le flair du chien. Des chercheurs ont simulé l'écoulement de l'air qui se produit lorsque le chien inspire. Il s'avère que les odeurs se séparent du flux respiratoire : l'oxygène prend un chemin qui débouche sur le pharynx alors que les molécules aromatiques sont piégées dans le cornet nasal supérieur, qui se situe à l'arrière de la cavité nasale. Le cornet nasal est une structure osseuse enroulée tapissée de capteurs olfactifs. Chaque narine va recevoir ses propres échantillons aromatiques, le chien va alors pouvoir déterminer avec plus d'efficacité la direction à prendre pour suivre une piste. Chez les primates, comme l'homme, cette capacité est inexistante.